Je me considère comme dessinatrice car je savoure la capacité d’un geste à nous entraîner d’un champ de connaissance à un autre, avec érudition et vivacité. Je manie un univers où les impressions diurnes et nocturnes se confondent où des gestes sans âges se mêlent à des pschitt industriels où le réel se décolle, la photographie se dessine et le dessin se photographie. Les procédés d’empreinte et de collage me sont essentiels, ils me permettent de mettre en avant une appréhension du monde par contact, faire surgir un réel fantomatique.