Antonin Caniparoli est un artiste-conteur travaillant les mots et les images.
Pour Antonin, la création d’une mythologie personnelle, à la fois dans la création artistique mais également dans la construction d’une image publique, se révèle être
un véritable bouclier d’Achille. Elle est à la fois protection contre l’exhibition abusive auprès de l’audience mais également création d’un monde, une métamorphose du réel protectrice.
Antonin Caniparoli s’inspire d’archétypes, de figures archaïques de récits immémoriaux. Réactiver, s’approprier —parfois détourner— ces formes est un moyen pour lui de se remémorer la magie de l’enfance, là où ces images lui sont apparues, que ce soit au travers de livres de mythologie, de contes, de légendes, de films d’animation ou encore de jeux vidéos.
Cet univers est faite de la volonté de communication d’une expérience de ce que Roger Bastide appelle le « sacré sauvage ». Un système qui se déplace du champ de la mémoire vers celui de l’imagination.