Caroline Thiery porte un regard curieux et sincère sur les détails de son environnement physique et mental. Cela va d’une fixette sur une photographie trouvée au cours d’une promenade dans les profondeurs de l’Internet, à une obsession pour la mascotte d’une boutique anglaise vendant des hot-dogs.
Elle se nourrit de ce qui l’amuse, l’attriste, ou l’interpelle, et la sieste digestive peut-être plus ou moins longue. Elle se lance dans un processus de ponte et comme une poule elle mature des œufs qui sont des dessins, des phrases et mots capturés et recrachés, des images des photos des sculptures, formant un ensemble de plats, cocktails et amuse-bouche, qui nous permettent de nous amuser, nous questionner, nous ouvrir à ce qui construit notre culture, sa poésie et ses détours cocasses.