Dans mon atelier, la fête s’active, tout s’envole. Les sculptures prennent vie au sein d’une installation carnavalesque. De chacune d’elles émane une intrigante étrangeté.
Ces créatures sont les compagnons d’un voyage plein d’humour et d’absurdités. Elles sont à nos pieds, restent à portée de nos mains, se carapatent, délaissant les socles. Elles s’animent et rendent possible toutes tentatives d’interaction.
J’invite à déambuler dans mon monde comme Max au royaume des Maximonstres. Il y subsiste un état de tension entre l’enfance et l’âge adulte.
M’inspirant de la culture populaire, des originalités de la faune et de la flore. J’utilise la notion de prosopopée qui consiste à faire parler des êtres surnaturels en leur donnant un corps, une âme.
Lorsque je pioche dans ma matériauthèque une interaction s’opère entre jeux de matières et de couleurs. Dans cette tambouille, la couleur est un élément important de la narration. La magie s’opère lorsque je pars de la matière brute, la teint, la coud, la modèle.