L’ESADTPM conduit au DNA Art, au DNA Design, au DNSEP Art, et a co-créé un diplôme en cotutelle avec le département Ingémédia de l’Université de Toulon, la Licence Professionnelle Technologie du Son et de l’Image. Les cursus sont en tous points parallèles et créent des passerelles avec ceux de l’université, validés et accrédités par les mêmes organismes, le Haut Conseil de l’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES) et le Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER). S’est ajouté comme instance d’évaluation et d’accréditation relavant du ministère de la Culture, le Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Artistique et Culturelle (CNESERAC).
La spécificité des formations des écoles supérieures d’art est d’accompagner les étudiants avec des professionnels, artistes, designers, scénographes, écrivains, et des théoriciens, afin de penser et construire, en trois ans pour le premier cycle et cinq ans pour le deuxième cycle, leur projet personnel : inventer leur avenir et leur métier, acquérir une polyvalence technique et conceptuelle, ainsi qu’une capacité d’adaptation à l’évolution de notre société, sont les objectifs que nous donnons aux étudiants.
Les partenariats professionnels sont également une des clés de la réussite aux diplômes et de leur insertion dans le monde du travail. Par des stages, des rencontres et de nombreuses collaborations, nos étudiants se confrontent à leur futur environnement professionnel, leur ouvrant des parcours aussi variés que la création artistique, le design, le design d’aménagement, la médiation artistique et culturelle, la régie artistique, la communication, le graphisme, l’illustration, la photographie, la vidéo, la décoration, la scénographie, l’enseignement, l’audiovisuel, l’écriture…
Tout au long de leurs cursus, les étudiants font l’apprentissage de techniques diverses, du dessin au montage de films, en passant par la gravure, la sérigraphie, ou la performance, grâce à l’enseignement de leurs trente professeurs permanents et aux interventions de plus d’une trentaine d’artistes, de designers et de spécialistes, historiens, anthropologues, sociologues, critiques, écrivains… Ces apprentissages techniques et intellectuels permettent aux étudiants de choisir à partir de la 3e année le ou les champs plus particuliers de leurs recherches, avant de se concentrer sur un projet de recherche artistique singulier en 2e cycle. L’ouverture à des disciplines des sciences humaines qui interrogent les modèles historiques, anthropologiques ou philosophiques enrichit la capacité de l’étudiant à se saisir des enjeux de notre société et à questionner la place de l’art.