Qu’il soit organique, architectural ou virtuel, le travail de Joy Lavigne considère l’habitat de manière poétique, explorant ses ressources sensorielles.
En établissant une analogie entre la matrice et le corps, elle inscrit sa pratique dans les problématiques d’interactions et de transmissions à la fois intimes et universelles. Tant par ses nombreux composantes matérielles que par les sujets qu’elle traite, cette jeune artiste donne une vision novatrice de l’interface.
En s’emparant des moyens de communications physiologiques, tels que les odeurs, les vagues, ou les technologies, allant de la télévision cathodique aux possibilités de création en 3D, ses installations font transiter le public dans différents espaces narratifs et métaphysiques.
Texte par Louise Noel, 2021.