Sa pratique combinant un travail de collecte, de manipulation d’images et de productions sculpturales se fait l’écho d’une génération décoloniale. Karima mène souvent une réflexion sur l’ésthétique « pauvre », à partir des images numériques, des posters, cartes postales ou de photographies de famille. Elle saisit l’histoire personnelle et politique dans des matériaux, archives visuelles et sonores, puis les transforme en écits critiques. (Sophie Orlando)