
Luna Aka Lu, née en 2001, entre HLM et précarité. Gamine GenZ, fan de culture mainstream parce qu’elle n’a que celle-là.
Dans une démarche autofanfictionnelle, elle transmet un lore via des installations mêlant son, lumière, vidéo, sculpture, performance et édition.
« On transfuge pas encore de classe, mais d’art, et c’est déjà ça. »
Rêvant de ne plus avoir à archiver son présent, tout en sauvegardant des captures d’écrans passés.
Une performance hybride, oscillant entre virtuel et IRL : un avatar physique dans la réalité, un humain dissout dans les données.
Friction ou point de passage, une porosité révélant le seuil d’univers imbriqués, fonctionnant en échos.
Elle tisse des liens entre les codes visuels de la toile, de « sa cohorte générationnelle » et ceux de l’ordinateur.
Médiation et transmission sont au cœur de sa pratique.
Lullaiby, 2022-2025, Installation : impression 3D, son, lumière