Pendant plusieurs années, Maeva Totolehibe a étudié les systèmes vivants et a écrit des fictions peuplées de créatures chimériques. Depuis 2021, elle s’engage dans la scène contemporaine émergente, tant dans des projets institutionnels qu’alternatifs. Son nom signifie “grand fantôme”en malgache et son histoire est hantée de personnes et de paysages disparus. Elle crée ses installations-récits à partir de lacunes, de vies minuscules, presque invisibles. Ses mondes imaginaires fonctionnent comme des outils de transformation politique et intime. Elle s’appuie sur des recherches sociologiques et environnementales, mais le langage de ses œuvres reste simple et accessible. C’est à travers des œuvres sonores, textuelles ou photographiques, que l’artiste crée ces narrations. Passionnée de science-fiction et ancienne guide de réserve naturelle, ces univers influencent sa pratique tant dans la recherche que dans la mise en forme.
© Mau de casa, 2025, sculpture en acier et résine de pin, 60 x 60 cm
© Brillante comme une mouche à merde, 2024, photographies
© Sans soleil, 2024, photographie