L’accrochage est pensé comme un décor, dans lequel le spectateur est amené à passer entre les pièces, à travers. Des rebonds entre elles se créent par des jeux de superposition, d’échos formels et colorés.
Tout est au même niveau, il n’y a pas de pièce maître.
Des peintures, des textiles sont accrochés, des céramiques, des éditions sont exposés : chaque médium et savoir-faire est pour moi un terrain de jeu qui vient nourrir l’autre, lui répondre, se développer et qui convoque la question de l’interdisciplinarité.
Je gravite et digresse sur des frontières entre l’art, l’artisanat, le design, qui m’amènent à créer des pièces pouvant s’imbriquer dans des habitations, ou se reconvertir en jeu : comme c’est le cas pour les carreaux sérigraphiées visibles ici au sol, ou en objet usuel, comme les tables que j’ai utilisées pour présenter des éditions. Elles sont des matrices qui m’ont permis d’imprimer les tulles suspendus.
Tout circule et trouve une autre fonction, par économie de moyen, par nécessité.