Mathilde Baron Harjani

ESAD TALM Tours

Oeuvre Postcards Mathilde Baron-Harjani
Postcards, 2019-2020, Vue du DNSEP ART, École supérieure d’art et de design TALM-Tours / octobre 2020 © Mathilde Baron-Harjani
Oeuvre Et mes fantômes à moi, pourquoi les entends-je pleurer ? Mathilde Baron-Harjani
Et mes fantômes à moi, pourquoi les entends-je pleurer ?, 2018-2020 affiche du film – Rosh HaNikra (frontière maritime entre le Liban et Israël) et tracé du voyage familial / juillet 2018 © Mathilde Baron-Harjani

Mon travail a pour point de départ la quête des origines, la rencontre avec ma famille juive et sa mémoire. Je mène une réflexion plus globale sur la notion de territoires, de frontières et de ce qu’il se passe depuis un siècle dans ma famille (l’exil du Maroc à Israël, la colonisation) puis dans les territoires réels contemporains.

J’associe des images à travers la parole et la poésie qui donnent la possibilité de soit garder ces images, soit les effacer, soit les évoquer.

Ma démarche consiste donc à récolter des objets ou images vidéos, photos, sonores. Je les trie, les sélectionne. C’est une forme d’archives des traces familiales à relier et ressortir comme cartographie artistique : films, pièces sonores, récits personnels.

Le montage d’une pièce se fait à travers la lecture de tous ces éléments accumulés et le caractère de la pièce finale dépend de cette lecture. Il y a sans cesse un retour entre les photos, les matières sonores, les fragments de vidéos, les écrits.