J’assemble, je construis et déconstruis, autant mes pièces que ma personne, c’est un apprentissage permanent, c’est cyclique. La place et le rôle des artistes dans la société est un sujet sur lequel j’écris.
Je questionne de manière générale la notion de travail. L’architecture est une notion essentielle à mon travail. Je porte mon attention sur la construction sociale d’une ville comme l’aspect social de la cabane.
J’oscille entre ces deux mondes ; l’un bricolé, l’autre structuré. En ce moment mon truc c’est les ponts. Je veux dire le motif du «pont». Toutes ses formes et contre-formes sont pour moi un répertoire formel et objet de pensée.
J’aime les ponts et surtout créer du lien entre les choses, j’aime parler de précarité et militer pour que les artistes soient respecté.es comme travailleur.euse. Je pense que rien n’est simple, que tout est complexe, parce que entremêlé, un peu comme un arc plein cintre VS des croisées d’ogives. J’aime confronter les choses et y trouver un équilibre.