Maxime Bagni explore les potentiels d’espaces et formes du quotidien à travers l’installation, le collage, la sculpture et l’écriture.
L’artiste travaille avec des éléments de construction, tels que le verre, le bois, des matériaux d’isolation, des objets du monde ouvrier, des échanges et du travail. Ces bribes de formes aux connotations souvent pauvres sont permutées, transformées par des interventions qui les déplacent dans le champ poétique.
En concevant l’installation comme la mise en place d’une fondation, l’artiste alimente un récit propre aux sculptures, une architecture dissimulée qui s’exprime à la lisière de l’insignifiant.
L’artiste intègre à ses installations des états tels que la détérioration, la chaleur, le transitoire. Les œuvres de l’artiste font état de relation entre les matériaux et des idées vivantes, qui s’expriment dans des mouvements : de la ruine à l’exposition, de la poésie à la construction architecturale, de l’atelier à des explorations in situ.