Ondine Bertin déploie un univers plastique composite sous la forme d’espaces hybrides dans lesquels s’entremêlent passé, présent et futur, où le réel et le songe cohabitent. À travers une archéologie absurde, elle convoque l’onirisme dans le champ de l’art contemporain.
Ondine Bertin hybride peinture et sculpture et met en place des espaces fictionnels, des uchronies oniriques et dérangeantes. Elle emprunte autant à la science-fiction, à la fête de village, qu’à la taxidermie ou à l’esthétique des documents administratifs.
Dans ses installations, le spectateur est tantôt guidé ou perdu par un jeu d’indices qu’elle dissémine. Elle fabrique des oeuvres qui sont issues d’un rêve et les importe dans l’espace d’exposition comme si elles provenaient d’une réalité autre, d’un univers inconscient rendu tangible. Par l’immersion et la narration, elle plonge le spectateur dans un monde distordu, aussi contemplatif que déroutant.