Ma pratique s’articule autour d’une banque d’image. J’y récolte des gestes, des détails
architecturaux, des solutions approximatives ou des décorations hasardeuses, qui attirent
mon oeil dans un environnement proche.
J’agis comme un touriste dans sa propre ville, pour déceler une technique, une couleur, une texture qui orientera le début de tous mes projets.
Comme ce travail s’inspire principalement de la rue, et du domaine public au sens large, les
matériaux que j’utilise y font écho : les rebuts industriels, les matériaux abondants, « cheap », et surproduits sont mes principales matières premières.
En fonction de la nature des projets (contraints ou non), j’utiliserai ce vocabulaire de forme pour la conception d’objets utilitaires, de sculptures à consonance pragmatiques ou d’installations hybrides, à la fois pratiques et alambiquées.